Le Hérisson Roi(fable)

Le Hérisson Roi

Assis sur le bord d’une souche,
Un hérisson, tout juste sorti de ses couches,
Sanglotait sans retenue
D’avoir été ainsi conçu…

Personne ne veut d’un hérisson comme ami.
Qu’ils soient lapins, canards ou faons !
Tous m’évitent… petits et grands.
Même le putois, lui aussi
Passe son chemin
Lorsqu’il m’aperçoit au loin…

Trop occupé à larmoyer sur son sort,
Il ne vit passer ceux-ci et d’autres encore,
Fuyants les coups de fusil
D’un vieux chasseur aguerri…
Qui, épuisé de poursuivre ainsi le gibier,
Voulut un instant reposer son fessier
Sur cette racine, qui semblait à sa portée.

Le hérisson, en frémit de ses épines,
Se roula en boule, offrant ainsi son échine
Au moelleux postérieur qui alla l’écraser…
Le malheureux chasseur
Prit d’une brutale bouffée de sueur,
Y laissa son plus manifeste ton
En plus du fond de son pantalon.

Hérisson des bois,
Fut ainsi proclamé Roi
Et comme tout souverain
N’eut que valets pour copains !

Denis-Luc Henrich

les fables du Yéti
dlH…
2008…

le roi de la fable c'est toi je l'ai lu hier et je l'ai conter à mon ptit neveu tu sais ce qu'il m'a répondu :
dit tata pourquoi le valet c'est son copain il pique lui aussi ? très beau à conter aux enfants et même les plus grands aiment
Jean de la Fontaine aurait aimé te lire tiens je t'offre celui-ci qui l'as écrit



Le Lion malade et le Renard.

De par le Roi des Animaux,
Qui dans son antre était malade,
Fut fait savoir à ses vassaux
Que chaque espèce en ambassade
Envoyât gens le visiter,
Sous promesse de bien traiter
Les Députés, eux et leur suite,
Foi de Lion très bien écrite.
Bon passe-port contre la dent ;
Contre la griffe tout autant.
L'Edit du Prince s'exécute.
De chaque espèce on lui députe.
Les Renards gardant la maison,
Un d'eux en dit cette raison :
Les pas empreints sur la poussière
Par ceux qui s'en vont faire au malade leur cour,
Tous, sans exception, regardent sa tanière ;
Pas un ne marque de retour.
Cela nous met en méfiance.
Que Sa Majesté nous dispense.
Grand merci de son passe-port.
Je le crois bon ; mais dans cet antre
Je vois fort bien comme l'on entre,
Et ne vois pas comme on en sort.

c'est un superbe cadeau que tu me fais là Nouria!

merci beaucoup...

mais La fontaine, ce serait bien moqué
de ce vocalulaire si peu monté,
et n'en fut il pas lui même l'instigateur
de tant de Je, à l'air moqueur?
Tant pis! mon plaisir, lui, n'est pas ailleur
que dans simple mots batailleurs...



merci

un poème conte qui ne manque pas de piquant

une petite suite qui m'épate quel inspiration bon weekend

jolie cette fable Yéti, j'ai aimé aussi

De quoi se distraire, une bien belle fable.

une petite histoire comme tu sais si bien nous raconter !!

ravie de te faire un coucou ici en passant

bonne continuation yéti !