Morad Poète de velours
Nombre de messages : 333 Age : 42 Localisation : Banlieue nord de Paname Date d'inscription : 04/12/2006
| Sujet: Vagabonages... Dim 31 Aoû - 2:13 | |
| Vagabondages...
J'ai voulu écrire un texte ce soir Sans histoire précise, sans leçons a retirer Sans morale a jeter a la figure du lecteur J'ai voulu écrire un poème sans ambitions Sans rimes, sans métaphore Un poème sans maux Mais pleins de mes mots Un poème «mémo»...un mélodrame Dramatique, thématique J'ai voulu écrire un texte où,,, Je parlerais d'amour Je parlerais d'une femme Je parlerais d'un homme Je parlerais de l'homme que je suis De la femme que je suit...a la trace Je parlerais d'un couple, Avec un homme et une femme Où la femme était belle Et pour moi je ne sais pas... Si elle est, si elle était ou si elle sera La femme fut, dans mon esprit Mais elle devra être, Elle devra devenir dans mon texte Mais comment peut on devenir Lorsque l'on fut ? Comment peut on revenir Lorsque l'on a fuit ? Je doit faire vivre..survivre l'amour Faire subsister le sentiment amoureux Dans mes mots. C'est ce que j'ai voulu faire Mais aussi j'ai voulu écrire une histoire insensée Une histoire sans sens, Une histoire qui commence ici et là Qui commence a la fin, qui finit au début Une histoire qui n'a ni queue ni tête mais... Forcement, un cerveau J'ai voulu écrire comme on prend un chemin Quelconque...comme on souffle dans la conque Comme on jette les amarres. J'ai voulu écrire l'histoire Sans forcement la réécrire J'ai voulu conter l'histoire de mille personnes Composé d'enfants et de femmes De femmes enceintes, d'enfant adultes De vieilles femmes, de vieilles peaux D'enfant tirailleur, parce que...porte drapeaux Je ne voulais surtout pas oublier dans mon histoire De parler de tout ce qui se fait de mieux En matière de sentiments, d'humanité, d'humilité Mais aussi de se qui se fait de pire En qualité d'être humain Du moins généreux, du plus débiles des amoureux Du visage le plus merveilleux, le plus ceint de bonheur Le sourire, le sourire heu...Juvénile Comme une pensée que l'on accroche sur son visage J'ai voulu écrire un texte sans sujet précis J'ai voulu écrire un poème sans... qu'il revienne un récit J'ai voulu réciter des psaumes, Sans forcement les dédier a Dieu J'ai voulu parler de l'herbe qui pousse sous tes cheveux J'ai voulu parler du chocolat...Forcement le chocolat Car il m'évoque le sucre et tes sourires cacao. Aussi, j'ai pris ma plume ce soir pour transpercer l'œdème Pour éclater l'œdème formé sur mon cœur Cette poche sentimentale faite d'espoir et de rengaine De rancune et d'amitié, d'amour et de haine Mais une fois que la plume aura transpercer la peau Ou se déversera tout ses maux, dans mon corps ? Dans mon sang ? Dans mes veines ? Alors...Ces mots feront éclater ma chaire Déchirerons mes veines, craquellerons ma peau Décimerons mon âme, bref, ferons voler mon armure,,, Formerons des frontière, comme se formes les nations Et ces mots se feront la guerre comme le bloc Est et Ouest Sans parler des embargo entre mon cœur et mon corps Et sur mon squelette...Des factions ennemies Des guerre de tranchées a l'intérieur...Au plus profond Et naitra une confusion, un sentiment d'abandon A cause de cette terrible diffusion... Alors au lieu d'éclater l'œdème, je l'apaise J'applique du baume, celui de la suffisance Puisque il est bien assez relaxant de se croire a l'abri Ou alors le baume de la mélancolie, malgré qu'elle soit amère Elle peut être jolie lorsqu'elle est détourne de belle manière Je voulais parler de cette stupidité, de cette croyance Que j'ai au sujet des mots déposé ça et là Qu'avais-je cru en écrivant ce texte Que j'aurais fait le tour de la question ? Mais ce sont les questions qui m'entoure, Tout ce que je sais... Peut importe en fin de compte ce que je sais L'important est ce que j'ignore, ce que je cache Ce que je ment a moi même, ce que j'amadoue avec mon argent J'ai finis par écrire un texte, mais... Ce sont les mots qui m'ont décris ce soir C'est la plume qui a parler de moi C'est la feuille qui s'est moqué de moi Mais a qui faire confiance alors ? A qui pardonner ? Et si je froissait la feuille alors Serait-ce une solution ? Je ne sais guère Je n'ai plus d'encre,,,,il me reste du sang Je n'ai plus de feuille, il me reste ma peau Allons, un pas de plus J'avance dans la chaire de mon ombre Ce fantôme ivre qui me montre du doigt Allez un dernier vers... Tenardier tu sais ce qu'il te reste a faire...
Morad, | |
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nouria Animateur
Nombre de messages : 6475 Date d'inscription : 29/01/2007
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